Mon défaut (terminée)

bon voilà une autre fic... Eh oui, j'ai pas perdu de temps... maaa je pense qu'elle sera très courte... Je me suis inspiré d'une nouvelle que j'ai écrit, donc j'espère que ça vous plaira... ^-^ Bonne lecture.



Trop dur… Voilà deux jours qu’on est au Japon et je n’ai pas eut le temps de m’adapter au décalage horaire, qui n’était pas si énorme, je dois bien l’avouer. Mais, je n’ai pas eut un moment à moi pour revoir les rue de ce pays où même le métro… J’éteignis le réveil discrètement, voulant feindre qu’il n’avait pas sonné. Raté. Mon frère vint me réveillé en tirant la couverture que je me retrouvait en sous-vêtement et t-shirt dans un lit sans couette.

_Mike ! Lève toi ! Yamapi nous attends ! On a une émission à faire je te le rappelle !

Je ne lui répondit que par un grognement et me levait. Je me fis une petite frayeur devant le miroir face à mes cheveux qui partait dans tout les sens. J’allais dans la salle de bain, me passait un peu d’eau dans les cheveux pour calmer ses mèches hirsutes et me préparait. Je retrouvait Golf et Yamapi qui m’attendaient dans le salon avec impatience. Je leur fit un petit sourire désolé et on partit direction le studio. Cette fois ci, vu l’heure matinale, on ne prit pas le mini camion du staff et y allons a pieds. On passa par un petit parc ce qui me fit du bien, la fraîcheur de la nature, des arbre qui nous faisaient de l’ombre et ces cerisier rose en fleur, propre au pays m’amusait les yeux. Puis alors que l’on marchait tranquillement tout les trois alignés et profitions de ce moment où nous n’étions pas agresser par nos fans, quelque chose m’attira. Sous un des cerisier aux pétales qui s’envolaient au moindre vent, un jeune fille. Etait-ce elle qui embellissait ce sakura ou alors cet arbre qui la rendait ravissante ? Je n’aurais su le dire… Mais elle était vraiment trop mignonne sous cet arbre. Les paumes orienter vers le haut, elle regardait les pétales roses qui se posaient délicatement sur ses mains. Sans comprendre un sourire vint se poser sur mes lèvres. La jeune fille leva des yeux vers moi, un regard si innocent et doux. Elle fit un sourire discret ce qui donnait un côté enfantin à son visage. Je m’arrêtais à sa hauteur, à quand même plusieurs mètre de l’arbre sous lequel elle se trouvait. Elle avait l’air soudainement effrayer et se cachait derrière le tronc, ne laissant dépassé que sa petite tête, des cheveux châtain foncé et effilés qui lui tombaient devant le visage. Golf vint me taper l’épaule, ayant prit pas mal de distance ; je le voyais à Yamapi qui nous attendais plus loin devant.

_Tu fais quoi ? me demanda t-il.
_Euh… Rien… dis-je sortant du regard de la jeune fille.
_Ah… Je vois… On aura le temps de draguer plus tard dépêche toi ! me dit-il suivit d’un coup de coude, remarquant que je regardais cette ravissante inconnue.
_Mais draguer ??? Eeeeeh !!! Mais non du tout ! C’est n’importe quoi !!!

Je le rattrapait au pas de course, penaud. Golf se pressa de raconter ces bêtises à Yamapi qui n’en rata pas une pour me taquiner. A chaque fois je levais les yeux au ciel, trop épuisé pour contrer. On arriva après 10 minutes. Passage obligé par le maquillage et la coiffure avant de faire l’enregistrement de l’émission. Elle était comme toute les autres. Mon frère et Yamapi parlait et moi je me contentais de sourire ou de répondre brièvement ; j’étais toujours si mal à l’aise lors de ces tournages. Puis mon esprit était ailleurs. Je ne pensais pas que cette jeune fille du parc m’aurait tant marqué. Je n’arrêtait pas de penser à elle et de revoir son visage, qui à force du temps qui passait devenait beaucoup moins précis. J’avais hâte de repasser par le parc pour rentrer. O.K. c’était assez puéril, mais chacun à ses petits défauts. Cela m’aurait servis à rien de la revoir, car me connaissant je n’aurais pas eut le courage d’aller l’aborder, mais juste la voir en espérant qu’il pourrait se passer quelque chose. Quand on eut finis, la petite amie de Yamapi nous retrouva devant le studio d’enregistrement : Ayumi. Elle nous proposa d’aller manger un petit quelque chose dans le quartier. Tout le monde accepta sauf moi qui ne dit pas un mot. Alors que Yamapi enfila une paire de lunette de soleil comme seul déguisement incognito, il me demanda :

_Ca ne te dis rien ?
_Si c’est bon… lui répondis-je d’un air absent. Et après ? On rentre ??? à pieds ? ajoutait-je plus faiblement.
_J’en sais rien… Pourquoi ?
_Moi je sais ! dit fièrement Golf. Il veut aller revoir la fille de tout à l’heure, desu ne ?
_Qu’elle fille ? demanda Ayumi avec un grand sourire.
_Mais non ! n’importe quoi !!! rétorquais-je.
_C’est vrai ça qu’elle fille ?
_Celle au parc !
_Ah oui !!!

Et ils continuèrent de parler, amusés alors que moi je ne savais plus où me mettre, je ne pouvais placer un mot pour nier. Au moment où ils finirent de parler en ignorant presque ma présence, Yamapi me tapota le dos et s’exclama :

_T’inquiète pas va ! Là où on va, il y aura plein de jolies filles que tu pourras regarder et peut-être aborder…

Mais c’est elle que je veux voir ! La fille sous ce sakura ! Vous ne comprenez jamais rien c’est fou… Je leur fis un sourire jaune et les suivis. On alla dans un petit café où ils burent et mangèrent. Moi je jouais avec l’auréole humide qu’avait laissé mon verre sur la nappe en papier de la table. Dans l’après midi, on fit les boutiques ce qui me fit oublié cette jeune filles lors de quelques heures. Or, étant pas mal poursuivit par des fans, nous dûmes rentrer par la voiture du staff. J’étais assez déçus.

Trop bien....enfin tu sais ce que je pense hein?!!!! Putain comme j'ai été blasée en voyant que ton narrateur, c'était un mec....Enfin bon t'es pas ma fille pour rien hein? La prochaine fois que j'ai une idée, je le dirai pour pas que tu le fasses avant moi méchante fille!!

gomen ma petite maman! Je savais pas... *se prosterne*

J’étais décidé. Je voulais la revoir. Elle m’avait presque obsédé toute la nuit. D’accord, c’était assez bête de resté fixé sur une fille qu’on a simplement vu, mais je suis jeune, autant que je profite de l’imbécillité qu’il me reste. Je me levais tôt le lendemain dans l’espoir de la revoir. Bon j’avais peut-être une chance sur cent qu’elle soit là ce matin là, mais qui ne tente rien n’a rien. Puis l’espoir fait vivre même si au fond de moi, je sais que 90% de ma conscience me dit qu’elle n’était là que par hasard hier matin. Enfin… Je voulais essayer. Je m’habillais et descendait dehors, mon frère dormais encore ; nous n’avions rien de prévu pour la journée. Je prit exactement le même chemin que la veille. Puis arriver au parc, par réflexe je regardait tout les sakura que je trouvais sur mon chemin, mais rien, pas une seule fille, même pas une vieille dame, pas un chat dans ce parc. Je soufflais, près à abandonner et laisser tout mes espoirs tombé jusqu’au moment où j’entendis une petite voix s’écrier :

_Aller !!! Zuzu !!! Juste une dernière fois ! Hamutaroooooo !!!! Hamutaro ???

Je m’avançais et vit, par dessus des buissons, sur un autre sentier, un petit banc où se trouvait la jeune fille, a genoux près d’un homme d’un certain âge. Il avait l’expression de quelqu’un de fatigué et dépité. Je restais de l’autre côté de ce buisson et les regardais. La jeune fille lui tirait la manche et l’implorait en ne cessant de dire « Hamutaro ! ». L’homme souffla et se mit à chantonner l’openning de ce dessin animé pour enfants. Je fis de grand yeux ébaubi, et j’avais tellement envie de rire. Je pense que je me serais pas retenu s’il l’aurait chanter avec la petite voix comme dans le générique. Heureusement pour un fou rire qui faillit partir, il la chanta tout à fait normalement avec une voix grave et rauque, très bon timbre quand j’y repensait. Puis soudain, la jeune fille tourna les yeux en ma direction. Je fus pétrifié ne sachant quoi faire, surtout quand l’homme posa lui aussi ses yeux sur moi. Je fit mine de chercher quelque chose et continuait mon chemin. Quand je fus assez loin je me tapait le front. Ce que je pouvais être bête et vraiment pas discret. Puis en rentrant vers l’appartement où je logeais avec Golf pendant note petit excursion dans le pays, je me demandais qui pouvait être cet homme. Déjà, il ne pouvait être son petit ami, il était bien trop vieux, son père ? Non, là il aurait été trop jeune. Je finis par opter pour le grand frère, quoique leur ressemblance n’était pas flagrante. Tellement d’hypothèse m’envahissait l’esprit. Rentré dans l’appartement, Golf était devant la télé. Il regarda sa montre et moi par la suite. Son regard me mettait mal à l’aise, je me sentait flageolant. C’était sûrement parce que je savais qu’il se posait des questions et que je ne pourrais lui mentir sans avoir quelque chose à me reprocher.

_Tu étais où ?
_… Dehors…
_Pour quoi faire ? Si tôt ?
_Bah, il faisait beau, j’avais envie de marcher puis me familiariser avec le quartier…
_On vient ici à chaque fois, où est le truc qui fait que t’es besoin de te familiariser avec le quartier ?
_Baaaaaaaaaaah…

Il m’avait posé l’impasse du siècle. Je tordais ma bouche dans tout les sens, regardant mes pieds, ne sachant quoi lui dire.

_… Enfaite, tu sais comme on part, bah… Je m’en rappelle plus du quartier…
_Ca tiens pas la route ! Il t’en a fallu du temps pour me répondre un truc pareil ! me dit-il explosé de rire sur le canapé. Aller dis le…
_Mais de quoi ?
_Que t’es aller voir une fille ? Ne ? Je suis sûr que ta une copine… C’est ça hein ? Car on t’a pas vu pendant un moment hier quand on tournait dans les boutiques, tu draguais une fille…
_Pfff… Baka !

Je repartis dans ma chambre soulagé. Mon frère me connaissait bien, mais pas complètement et heureusement. Je me sentais tellement bête. J’aurais préféré que l’excuse qu’il m’a approprié soit vraie, j’aurais moins honte. Non, je ne fréquentais pas quelqu’un, je la regardais tout simplement. Oh ! Ca un petit côté tordu si on prend ça hors contexte…. Soit ! Elle est vraiment trop belle… Je me laissait tomber sur mon lit avec un grand sourire, fermant les yeux pour revoir son doux visage.


La musique d'open d'Hamutaro XD
http://www.coucoucircus.org/ost/generique.php?id=540

Ah, j'aime beaucoup ta nouvelle fic, Mike en auteur, c'est une super idée, et la façon dont c'est écrit, j'aime beaucoup! Bref, en gros j'adore! lol! Très bon début, continue comme ça!

Moh, il est très touchant ce petit Mike!!! Et c'est qui ce viok qui traine avec une petite juen, mais encore plus honteux...qui connît l'opening de Hamtaro!!!! Chanson que m'a faite découvrir ma fille...ma puce, choisis autre chose, ne t'abrutis pas avec ça, s'il te plait....SUITE!!!

Je savais depuis déjà une semaine où je me levais tôt pour aller au parc, qu’elle y venait tout les matins et tout les jours, mais pas en après midi. Je dus bien l’avouer que je faisait une minuscule fixation… Bon d’accord, une ENORME fixation, mais je ne saurais comment l’expliquer. C’est comme si je n’avais pas besoin de lui parler et je connaissait tout d’elle. Il y a quelque chose de réconfortant à la regarder rire et s’amuser comme une enfant. Mon corps, mon cœur, mon esprit réagissait face à cette jeune fille comme si je l’aimais comme un fou. C’était complètement idiot, mais surtout plus fort que moi. J’ai craqué à son premier regard qu’on a pu échanger, agrémenter par ces pétales de cerisier qui tombaient avec grâce autour d’elle. Un vrai plan de cinéma. Tant de fois j’aurais pu l’approcher et lui dire quelque chose, comme le jour où elle tomba devant moi courrant pour je ne sais quelle raison. Mais… Cet homme… C’était triste et honteux à dire, mais il me faisait peur. Il me gênais beaucoup. Il ne lâchait jamais la fille du regard, comme s’il surveillait un animal sauvage en liberté. Puis, il était toujours présents. Je pensais presque qu’elle ne sortait jamais sans lui. Quelle relation avaient-ils ? Alors, tout les matins je me contentais de venir au parc tôt le matin et m’asseyait sur un banc dégustant mon petit déjeuner et quelque feuille pour dessiner. Oui, il fallait bien que j’ai un motif, je ne voulais pas qu’elle voie que je lui cours après…
Puis un jour c’est arrivé. Il faisait doux et les oiseaux chantaient dans les arbres. Je mangeais des pâtisseries françaises tout en lisant un manga, puis, sortit de nulle part la jeune fille. J’en fut assez effrayé, sursautant. Je ne l’avais pas entendu venir. Elle se tenait accroupis devant moi me regardant manger un pain au chocolat avec de grands yeux innocents. Elle se contentait de ça. On était pas si différent en voyant ça d’un certain côté. Mais ce silence me gênait, je me grattait la tête et lui tendis un autre pain au chocolat que j’avais dans un petit sachet de papier décoré de fleurs pastels. Elle ne réagis pas les yeux rivé sur le sachet.

_T’en veux ? m’osais-je enfin à lui parler.

Elle me regarda comme si je venais d’une autre planète. Je prit mon courage à deux mains et rapprochait le sachet d’elle et insistait.

_Sers toi… J’en ai de trop de toute façon… Tiens…

Elle plongea sa main dans le sachet sans me quitter du regard. Elle était assez perturbante je devais bien le remarquer. Elle mangea le pain au chocolat sans avoir bougé avec un grand sourire, cela voulait-il me dire merci ? J’étais très nerveux, ne sachant quoi dire ou quoi faire. Je finis par lui dire après un long silence :

_Tu t’appelles comment ?
_Yoru ! Merde ! Qu’est-ce que je t’ai dit ?!! s’écria l’homme qui l’accompagnait tout les jours.

Il venait de débarquer devant nous et… Yoru ? C’était si beau à l’oreille, le « r » qui roulait comme un fredonnement… en parlant de celle ci, elle bondit de la pelouse et montrait une position désolée. Il me jeta un regard bref, avec un certain reproche. Il m’ignora vite et attrapa Yoru par le bras. Il la traîna sur quelques mètres avant qu’elle se laisse faire. Je fus assez choqué par la scène. Je regardait la jeune fille s’éloigné, le poignet emprisonnée dans la main de l’homme. Elle tourna la tête un moment pour me lancer un dernier regard et me montrait le pain au chocolat, les yeux joyeux. Je lui souris tout simplement, mais le reste de mon visage ne suivait pas cet arc qui montrait un certain optimisme. Je rentrais assez chamboulé. De plus, j’avais constater qu’elle avait un comportement assez étrange. Déjà en la voyant de loin, elle n’avait pas l’air normale, une attitude différente des filles de son âges, puis là devant moi, comme je l’ai dit plus haut, on aurait dit un petit animal sauvage qu’on essaierait d’approcher. Je me mis devant l’ordinateur quand Golf m’annonça qu’il sortait. Je m’occupait toute la journée mais sans vraiment savoir ce que je faisais, j’étais complètement obsédé par cette jeune fille, Yoru… Oui… Ce prénom résonnait sans arrêt dans ma tête comme une hantise, une excitation, un flash… Un souvenir ? Pas une seconde sans que j’ai envie de la voir. Au fil des jours, quand je le voyait partir le matin où que je devais quitter ce parc, elle me manquait. Son corps, sa présence ses rires, ses cris me manquaient déjà. Etais-je fou ? Oui, fou d’elle ! J’en arrivais à un point où dès que j’avais l’occasion de la voir, j’en profitais pour ne pas en perdre une miette, ayant trop peur de ne plus m’en rappeler dans mes souvenirs…

Wohhh suge....tu décris trop bien les sentiments!!! J'aime beaucoup!!!!!! On dirait presque un conte....une jeune fille mystérieuse timide comme un petit animal, avec le grand méchant qui veille. J'aime bien, c'est original dans la minère de raconter et l'histoire même. La suite!!

MErci beaucoup ^-^ sa fait plaisir ke vous aimiez *hug*



Les jours passèrent. A part deux journées où je n’ai pas pu aller au parc le matin, elle ne fut pas là pendant presque une semaine. Je commençais à ne plus avoir l’espoir de la revoir. J’aurais aimé juste l’apercevoir une dernière fois, rien qu’une fraction de seconde. J’étais toujours sur ce même banc, ayant fait trois fois le tour du parc. J’étais décidé que si je ne la voyait pas ce matin là, ce fut le dernier où je viendrais. Puis comme vous pouvez l’imaginer, elle apparut, pas comme je le voulais, mais elle était là.
Je finissais les dernières pages d’un manga. Soudain, je sentis une main me tapoter l’épaule et une petite voix qui s’exclama :

_Ohayo !
_Ouhwaaaa !!!

Je me retournais en faisant un bond mémorable, ayant arrêter de vivre pendant une fraction de seconde. Elle se cacha derrière le banc, penaude. Baka ! Je n’étais qu’un baka ! Je contournais le banc et vint vers elle, lui caressant l’épaule.

_Excuse moi… tu m’as surpris c’est tout…
_Kawaii !!! Peluche humaiiinnnneee !!! s’était-elle mis à crié en se jetant sur moi.
_Yoru… fit sèchement l’homme. Va donc joué un peu plus loin…
_Hai !!!

elle me tira par le bras mais le jeune homme l’arrêta.

_Tu le laisses tranquille… Il ne t’a rien fait…
_Mais tu m’as dit d’aller jouer… Bah je veux jouer avec lui c’est ma peluche !!!! dit-elle avec une voix tremblante, les yeux près à lâcher des larmes.
_Yoru… Qu’est-ce que je t’ai dit !!!?

La jeune fille desserra sa main de mon bras et vint donner un violent coup de poing au jeune homme en plein dans le ventre. Il laissa échapper une plainte et montra son poing ce qui fit courir la fille plus loin. Il se laissa tomber sur le banc se massant le ventre et m’invita à m’asseoir. Je regardais Yoru, elle était à une vingtaine de mètres, au milieu de la pelouse, accroupi et nous regardait.

_Faut que tu arrêtes de lui tourner autour comme ça… Tu l’as perturbe…
_Eeeeeh ??? Nani ?
_Tu crois que je ne t’ai pas vu, depuis le temps que tu l’observe… Tu perds ton temps crois moi… dit-il sur un ton plus amer, trifouillant un bracelet en papier plastifié blanc où était écrit des numéro.
_Pourquoi ? m’osais-je à lui demander. Enfin si ce n’est pas trop indiscret…
_Elle… Elle est dans un établissement spécialisé…
_Elle est autiste ?
_Non… Elle est perturber mentalement…
_Comment ça ?
_Ne ? Tu cherches vraiment à passer pour un idiot où c’est dans tes gènes ?
_C’est juste que je ne comprends pas vraiment où vous voulez en venir…
_Si tu le sais, ça fait un moment que tu observes ce que j’ai dans les mains, tiens regarde si ça t’intéresse autant… me fit-il sèchement en me donnant le bracelet.
_Elle est…
_Folle comme vous diriez vous… Internée, tout ce que tu veux…
_Mais comment ça se fait ????
_De quoi ? Il n’y a pas forcément d’explication…
_Elle est comme ça depuis toute petite ?
_Non… Bientôt un an… me dit-il en amenant une main à sa bouche, regardant Yoru. Alors, s’il te plait… Arrête de te ramener tout les matins car tu l’as perturbe… J’arrive presque plus à la calmer… Elle ne peut sortir que sous ma surveillance, et quand je l’ai ramené depuis l’autre fois où tu lui as donné des pâtisseries, elle était incontrôlable. Tout ce que tu as failli réussir à faire c’est l’empêcher de remettre un pieds dehors… Je me suis fait sermonner. Tu sais ces moments là le matin, c’est les seules où elle se sent vivre, alors ne lui retire pas ce petit plaisir…
_Gomen… Je ne voulais pas… Pourquoi vous lui enlevez son bracelet ?
_Parce que quand les gens la croisent, je ne veux pas qu’ils ne voient que ça et qu’il la fuis comme la peste…
_Ils seraient bien bête, elle est sage…
_Oui… Quand il n’y a pas trop de monde et que je ne suis pas loin… Donc là, je te le dis gentiment, arrête de te pointer. Je peux plus gérer une autre crise de sa part, ça me fait trop mal…
_Une crise ?
_Zuzu !!!! J’ai pas envie de jouer toute seule… fit Yoru qui venait de revenir vers nous.
_C’est pas mon problème ma puce… Le jeune homme allais partir…
_Pourquoi tu t’en vas peluche ???? me dit-il avec des yeux de petit enfant qui voulait pleurer.
_Ton prénom ?
_Ano ??? Euh… Mike desu…
_Peluuuuche!!!
_Il t’as dit qu’il s’appelait Mike!
_Non !!! C’est une peluche !!!
_Bon aller casse toi, sinon ce sera pire…

Je ne traînais pas et m’en allait en ne cessant de me retourner sur le chemin pour voir le visage de Yoru. Tout ce qu’il m’avait dit se mélangeais dans ma tête comme un torrent qui aurait terrassé une ville et que tout les débris se mêlaient les uns au autres. Ce n’était pas des choses faciles à entendre. Et tout ce que je compris en triant tout ça fut que je n’avais pas le droit de la revoir et qu’elle était dans un asile…

Moh!!!!! Je savais qui y avait un truc louche!!! Bon au moins, l'alcoolique Zuzu n'est pas un violeur d'enfant, ou un type louche, ou un père qui bat son gosse, ou autre bizarrerie, c'est juste un employé d'un asile...
Pauvre Mike quand même...il faut qu'il guérisse son traumatisme!!! Que s'est-il passé il y a un an? Je veux savoir!!! SUITE!!!!!!!!!!!!

Ah non ! Quatre jours ! Quatre choses qui ont durées une éternité ! Pourquoi st-ce que j’ai écouté ce mec ? Je ne suis pas revenu à ce parc comme il me l’avait dit. Or, tout les matins, sept heure pétante, j’étais debout, mais errais dans l’appartement. C’était devenu systématique. C’est l’amour qui me sortait de mon sommeil chaque matin. Ai-je dis amour ? Oui ! Je l’aimais ! Pour combien de temps ? Aucune idée, mais chaque secondes je pensais à elle. Je l’avoue, au début, c’était plus de la curiosité. Après, ayant discuter avec cet homme, c’était un peur, une crainte, j’étais déçu et choqué, effrayé, perdu. MAIS, malgré tout, j’étais toujours emportée de joie quand je pensais à elle où que j’entendais son prénom crépiter autour de moi à la télé, la radio, dans la rue (Yoru signifie « nuit »).
Je m’ennuyais toutes ces matinées, ne trouvant plus le sommeil pour me recoucher. De temps en temps Yamapi passait vers les 10h avant de partir à nos occupations. Il venait souvent avec Ayumi et une de leur amie que je n’avais pas vu depuis longtemps : Nobuko. Je ne l’avais vu qu’une ou peut-être deux fois depuis qu’on fut arrivé au Japon.
On venait de faire une prestation pour une émission connu. On se retrouva chez Yamapi. Il y avait des biscuits et friandises qui débordaient sur la table basse. Tout le monde était assis sur le canapé ou les poufs qui entouraient cette table. Ils discutaient de tout et de rien. Je m’éclipsais dans la cuisine pour aller chercher à boire et en allant pour retourner dans le salon je croisais Nobuko. Je lui fit un petit sourire et elle me dit :

_Tu va bien ? T’as pas l’air dans ton assiette…
_Si je vais très bien, ne t’inquiètes pas je suis juste un peu fatigué…
_C’est une fille c’est ça ???

Eh ! Mais elle lis dans mes pensées ou c’était moi qui était comme un livre ouvert ? Je la regardait assez effrayé et surtout découvert. Elle se mit à rire et me dit pour me rassurer :

_C’est ton frère qui m’en a parlé. Enfin, il pense que tu as eut une histoire avec une fille… Et ça se voit…

Une histoire ? Ca n’avait même pas commencé.

_… Vu êtes tellement paumé à cet âge… Elle s’appelle comment ?
_Hein ? de qui ?
_C’est bien ce que je disais ! me dit-elle en riant. La jeune fille en question…
_Yoru…
_NANI ???? me cria t-elle soudainement.
_Quoi « quoi » ? J’ai dis quelque chose qui ne fallait pas ?
_Non du tout… C’est pas courant comme prénom c’est tout… me fit-elle en sortant de la cuisine.

Elle revint juste après et me demanda :

_Tu la connais d’où ?
_Par hasard, je me baladais dans un parc…
_Comment elle est ?
_Pas très grande, assez mignonne, des cheveux presque noir, des yeux marrons… Et…
_So ka…

Puis elle s’éclipsa encore une fois mais pour de bon... J’avais du mal à la suivre. Enfin… Passons. Je retournais dans le salon, ils étaient tous devant un drama entrain de rire aux éclats. Nobuko me lançait de temps en temps quelques regards curieux et interrogateur. A la fin du drama, quand nous allions pour rentrer tous chez nous, Nobuko vient me parler en aparté. Je fus très étonné surtout à en voir ses yeux :

_Qu’est-ce qui s’est passé avec cette fille ?
_Ano… C’est compliqué. Il n’y a rien eut du tout entre nous je devrais plus dire… On a entamer aucune relation, du moins j’en ai pas eut le temps…

Devais-je lui dire que je m’étais attaché à une personne qui avait un problème mentale ?

_So ka… Et… Pourquoi cette histoire te chagrine?
_Parce que… Ca ne peut marcher entre nous je crois, même si j’y crois dur comme fer… Mais on va dire que il y a une personne qui m’empêche de la voir… Je te l’ai dit c’est compliqué…
_OK… Non, c’est bon c’est tout ce que je voulais savoir… C’est triste…

Elle n’ajouta rien et ne me laissa pas le temps de dire quoi que ce soit, qu’elle partit me laissant tout seul. Elle est marrante de dire qu’on est tellement paumé à notre âge, mais s’ils étaient un peu plus explicite avec nous, on ne serait pas du tout paumés ! Je soufflait à mes propre réflexion et allait rejoindre mon frère pour rentrer à l’appartement.

Yoruuuuuuuuuuuuuuuuu Aishiterrrrrrrrrrrruuuuuuuuuuuuuuu!!!!!!!!!!!!! Je t'aime x1000!!!!
Ouais, t'es trop mimi!!! Jer veux te voir... snif!!! Et je t'acheterais pleins de peluches Hamutaro si tu veux! *-* m'en fous k'tu sois pas mature, au contraire, t super attendrissante. Mike, si jétais a ta place j'aurais continué a la voir, mais je me cacherais, hein, j'te dis ça au cas où tu saurai pas quoi faire... mais le raconte pas hein!! Sinon... attention, t'auras l'droit au tablier!!!
Vite vite la suite!!!

OH!!!!!! Je suis dans ta fic? Alors là je ne m'y attendais pas du tout!!!! Mike qui se pose plein de questions et je débarque de nulle part, genre madame Hirma va lire votre avenir....Hmmm tu es triste....O_O.....je vois une fille....O_O'.....tu aimerai que ç aille plus loin mais il y a un problème....O_O''
Lol, en tout cas, j'adore....mais je sui squand même bizarre...au moins ça change de la voleuse de mec.... SUITE!!!!!!!

Son attitude étrange fut expliqué quelques jours plus tard, une semaine plus précisément. Je finissais un mini concert avec Golf et elle m’attendais à la sortie. Elle demanda à mon frère si ça le gênait que je la suive. Et moi mon avis on me le demandais ? Je m’armais d’une paire de lunette de soleil, d’un gilet sans à capuche sans manches et nous nous aventurions dans le métro. Après quelques stations, on descendit. Elle m’entraîna dans diverses rues sans dire un mot. Un coup à gauche, prendre la deuxième à droite, tout droit pendant deux minutes, tourner encore ; on aurait cru à un parcourt du combattant ou une chasse au trésor. On arriva face un immense bâtiment reculé de la ville. Il était gris, des barrières en fer, au dessus du barbelé qui l’entourait ; une prison, c’est à ça que ça me faisait penser. Deux militaires se tenaient devant la porte d’accès au publique. Nobuko montra un papier et ils nous laissèrent le champs libre. Je la suivais, elle avait l’air tellement confiante, on voyait qu’elle avait l’habitude d’y venir. L’intérieur fut assez surprenant si on s’appuyait à ce qu’émanait cet établissement vu de l’extérieur. Tout était blanc et très propre. On prit un ascenseur immense, gigantesque même ; on aurait pu y caser tout les johnnys. Bien sûr ; je n’en ratait pas une pour me ridiculiser. J’attendais patiemment que les portes s’ouvrent mais ce fut celles derrières moi qui se coulissèrent. Nobuko me tapota l’épaule pour le me le faire remarquer. Je me sentais su bête. On marcha dans ces couloirs blancs, fraîchement lavé que les produit nettoyant nous collaient aux pieds. On s’arrêta devant une porte avec un petit écriteau sur le côté où le nombre 808 était inscrit, ainsi que le nom « Haru » en dessous. Elle daigna enfin me parler après avoir regardé à travers le hublot de la porte :

_C’est elle ta Yoru ?

Je lui fit des yeux tout ronds comme des billes. Je restait coi. Après un petit moment d’absence, je m’osais à regarder à travers ce hublot. Je fus pris d’une chaleur si agréable et de frissons à la fois, le cœur battant, souriant malgré moi. Oui, c’était elle. Yoru… Elle dormait, le jeune homme de d’habitude près d’elle et lui caressait les cheveux.

_Alors ? me fit-elle.

Je lui faisait face la bouche qui touchait ce sol si blanc et propre.

_Oui, c’est bien elle… dit Nobuko comme ennuyée.
_D’où tu la connais ???? dis-je après avoir reprit mes esprits.
_C’est pas facile à dire… C’est ma petite sœur.
_Nani ? Mais ? Tu nous en… Si, c’est vrai, mais elle ? Attends,… Pourquoi tu nous as pas dit ? balbutiais-je complètement perdu.
_C’est pas une chose facile à annoncer… Ni à accepter, c’est si récent et arriver si vite tu sais…
_Qu’est-ce qui s’est passé ? lui demandais-je en regardant à nouveau par le hublot.
_D’après le psychiatre, elle a fait une sorte de régression à la perte de nos parents… Ils étaient dans le train et il y eut un accident. Elle reçut un violent coup sur la tête et mes parents y sont restés…
_Mes condoléances… La pauvre, ça à dut être très dur pour elle d’avoir vu ça…
_elle ne s’en rappelle pas… Elle est amnésique, elle ne sais même plus qui je suis… dit-elle en étouffant un sanglot. Le psychiatre dit que cet amnésie est inconsciemment volontaire car elle ne veut pas admettre que nos parents sont morts. La régression aussi, son idéal, car quand elle était encore insouciante, ils étaient toujours là et pour elle la vie était simple, alors elle s’enferme dedans. Elle nous a fait un bond en arrière…
_C’est vraiment triste… Ca doit être dur pour toi… Elle ne se rappelle de rien du tout ?
_Non, sauf d’Hizumi, enfin presque… me dit-elle en montrant l’homme des yeux. Elle ne se souvient pas réellement qui il est, mais elle a confiance en lui. Elle est calme et docile à ses côté, comme si elle savait qu’avant l’accident un fort sentiment les liait.
_C’est étrange…
_Hai… Mais Hizumi m’avait brièvement parlé de toi. Me fit-elle avec un petit sourire. Il m’a dit que tu avait une influence bizarre sur elle…Pourquoi ? On ne sais pas… Elle demanda encore après Peluche.
_Nani ? Ore ?
_Oui ! Elle te surnomme aussi Mickey…
_Hein !!!!
_C’est parce que ça se rapproche de Mike et que …Va pas chercher elle est comme ça !
_C’est rien si c’est la seule à m’appeler comme ça ! dis-je avec un regard pesant. De sa part j’accepterait n’importe quels surnoms. Ajoutais-je dans un soupire, la tête collé au hublot.
_Tu veux la voir ?
_Je peux ? Vraiment ? Ca ne fera rien ?
_je ne pense pas… Tu as al chance qu’elle soit calme avec toi, autant en profiter qu’elle voit de nouvelle tête. Attends moi là cinq minutes.

Wohhhhh!!! O_O!!!!!!! Révélations chapitre!!!!!!!!!A un moment, j'ai cru que j'vais fait un séjour dans l'asile ou que j'y bossais mais je pensais pas que ma petite Yoru était ma soeur!! En totu cas, c'était trop émouvant. Je t'imaginais derrière ton hublot en train de dormir alors que je ne pouvais même pas t'approcher...En plus, tu ne me reconnais pas....
C'est pour ça alors que je trouvais que la petite Yoru était une sorte de femme enfant qui refuse de grandir...Tu as bien rendu le personnage!!!
Je veux la suite 'tite puce!!

Nobuko frappa à la porte. Hizumi sortit et me lança un regard remplis de reproche. Nobuko l’amena à l’écart et discutait avec lui. Il ne cessait, de me jeter de ces regards que je les recevais comme des poignards. Il vint vers moi, m’attrapa par le bras et voulut me faire entrer. J’étais un peu angoissé. Je m’arrêtais avant de pénétrer dans la salle.

_Tu ne viens pas Nobu ?
_Non, me fit-elle avec un sourire morose. Il faut la mettre sous tranquillisant sinon. Et je ne veux plus. Ca me fait trop mal de lui faire endurer ça… Puis de plus, si je veux la voir c’est pas pour parler à un légume…

Je le regardais sceptique.

_La dernière fois que Nobu est entré dans cette chambre sans qu’on est mit Yoru sous morphiniques, elle lui a sauté dessus pour lui faire mal. M’expliqua Hizumi.

J’étais plus angoissé, mais complètement apeuré. Je ravalais ma salive et Hizumi poussa la porte, m’invitant à entrer. Je mis un pieds à l’intérieur et il me fit singe d’attendre. Il alla auprès de Yoru et la réveilla doucement. Elle avait l’air comateuse. Il se plaça ensuite de tel sorte qu’elle ne puise me voir. Il lui dit certaine chose la voix clame et douce.

_Yoru… Il y a quelqu’un pour toi… Je te laisse le voir que si tu me promet d’être sage, d’accord ?
_Hai… s’exclama t-elle dans un murmure.
_Je reste pas loin…

Il se releva étant accroupis près du lit et laissa le champs libre à Yoru. Elle s’assit et se frotta les yeux avant de les poser sur moi. Elle laissa doucement le coi de ses lèvres se levé pour faire apparaître un sourire si attendrissant que j’avais envie de la serré dans mes bras et ne plus la lâcher.

_Mickey !!!

Je pouffais de rire amusé. Hizumi était dans un coin de la pièce et nous observait tel un garde de prison. J’étais enraciné au sol, à la fois intimidé, heureux et nerveux.

_Peluche ! me dit-elle en tendant les bras vers moi.

Je regardais Hizumi qui me fit un signe de tête affirmatif mais me dit quand même quelque chose :

_Fais attention… elle était sous sédatif, elle est imprévisible quand elle se réveille.

Lui il avait le chic pour rassurer les gens… Je m’avançais doucement d’elle qui tentait d’approcher ses bras le plus possible sans quitter le lit. Quand un de ses doigts était en contact avec moi, Hizumi me dit de m’arrêter. Yoru avait les yeux qui changèrent d’expression. Elle se rassit de façon à se rapprocher de moi, puis doucement ses doigts entortillait mes cheveux. Je rigolais à un moment car elle me chatouillait le cou sans le vouloir. Elle laissa ses mains descendre sur mes épaules et ensuite le long de mes bras. Je lui en attrapais une calmement. Elle regarda ce geste avec curiosité puis soudain elle pencha sa tête sur le côté et observait la porte. Je tournais la tête et vis le visage de Nobuko à travers le hublot. Yoru serra ma main sur la mienne. Je crus qu’elle allait me fracturer mes phalanges. Hizumi bondit de sa chaise quand il vit que je me tordais de douleur. Il me libéra de son emprise avec difficulté. J’étais pétrifié, tout ce passait si vite. Son regard noir, sa respiration saccadée. Elle mordit Hizumi à l’épaule qui lui donna une violente gifle. Elle se calma aussitôt, pleurant à chaude larme. Je restait immobile, ne sachant quoi faire. J’aurais tellement voulut la serrer dans mes bras en la voyant ainsi. Hizumi essayait de calmer ses larmes, mais elle le repoussait comme une petite fille qui boudait. Elle ne dit qu’une chose après quelques minutes.

_Je veux Peluche…
_Mais je suis là ma puce… Arrête s’il te plait… lui dit Hizumi.
_Je veux PELUCHE !!!!! insista t-elle.
_D’accord, mais tu restes tranquille.

Il se tuorna vers moi toujours avec le même regard, quoique plus pesant, comme intensifié. Il retourna s’installer sur la chaise. Je m’approchais de Yoru et m’assis au bord du lit. Elle vont tout près dmoi en crapahutant sur le lit et me demanda :

_Tu peux chanter Tottoko Hamutaro ?
_Yoru ! cracha Hizumi.
_Ano… Je ne la connais pas gomen…

elle fit une petite tête déçue qui me donnait envie de lui chanter la musique, mais si seulement je connaissais les paroles… Elle se mit à me parler. Je n’aurait pu vous dire de quoi, car il n’y avait aucun sens, incompréhensible. Je restai toute l’après midi avec elle et elle en avait l’air ravie. Quand je voulus partir, elle s’accrocha à mon bras et me demandais de resté. Oh, si seulement je pouvais… Je pourrais passé des heures avec elle, l’écouter dire n’importe quoi avec sa petite voix et ses petits yeux… Hizumi lui fit comprendre que ce ne fut pas possible et je lui promis de repasser.

Snif....c'était sure!!!! Je ne peux plus approcher ma petite soeur!!! C'est la mort!!!! j'en veux à Yoru d'avoir voulu m'effacer de sa vie...Suis triste. Mike au moins, il peut te voir et t'approcher. Enfin, tu as une réaction violente à un moment mais bon...Pauvre de nous...Mike guérit là!! J ne veux plus qu'elle souffre...

Oh elle est trop triste et trop kawaii ta fic !! j'aime bcp ^^
c'est dommage que tu ne puisse pas reconnauitre nobu! La suite onegai

Oh... snif... C'est triste tout ça... Je peux venir te consoler moi aussi ? Non ? Bon ben tanpis hein... c'était juste une question...
Par contre, Ayu mode jalousie on!!!! Ah non, alors là je suis pas d'accord!!! Non de non! EH OH!! c'est moi ta soeur pas Nobu!!! Je proteste! Non mais!!! Que dalle ouais!
Attends moi j'arrive! Je ramène Yama et on va te sortir de là! C'est pas une pièce comme celle-ci qu'il te faut mais un endroit beau et apaisant! On va t'emmener en vacances, et on prend Mike avec nous! Il apprendera la chanson d'Hamutaro durant le trajet ne...

Hizumi me raccompagna jusqu’à chez moi alors que je ne lui avais rien demander, simplement la sortie de l’établissement. Sur le chemin, il me dit soudainement :

_Tu comptes vraiment repassé ?
_Oui, j’aimerais beaucoup…
_Mais ?
_Il n’y a pas de mais… Enfin cela dépend de vous…
_Pourquoi ?
_On dirait que vous n’aimez pas trop que je l’approche…
_Oui c’est vrai… me dit-il en riant. Mais c’est personnel, rien à voir avec son état… Au contraire, t’es… Enfin je sais pas pourquoi mais elle t’aime beaucoup… C’est sûrement parce que tu es jeune, que tu es un garçons et que tu sois beau…
_Merci… Mais je sais pas si elle fait vraiment attention à ça…
_Si… Enfin je ne sais pas… Et ça m’énerve… dit-il entre ses dents.
_Pourquoi ? lui demandais-je innocemment.
_Parce que je suis jaloux… C’est normale…
_Nani ? Vous êtes qui exactement ?
_Son petit ami… Enfin, j’étais…

Je m’arrêtais de marcher et le regardait avec des si grand yeux qu’ils donnaient l’impression d’explosés.

_Vous ? Son chéri ????
_Ouais… Enfin maintenant, je ne suis pour elle que le mec qui s’occupe d’elle et en qui elle a confiance…
_Oh… Gomen…
_C’est rien… qu’est-ce que tu veux… C’est la vie, peut-être qu’elle ne m’aime plus autant qu’avant… Je me suis fait à cette idée… Ano… si tu repasses la voir… Je crois que je pourrais te laisser seul avec elle… Elle a pas l’air dangereuse avec toi…
_Honto ?

Il me répondit d’un simple signe de tête et me dit au revoir, voyant qu’il ne savait pas vraiment où il se trouvait. Je rentrais simplement chez moi, un peu chamboulé. Je n’allais même pas manger, tellement envahis par les nouvelles de la journée.



J’étais en effet repasser la voir, deux fois dans la semaine quand j’avais eu le temps. J’aurais aimé passé un peu plus souvent, mais on ne faisait que plateau sur plateau, concert sur concert, interview sur interview, photo sur photo… Hizumi me laissais seul avec elle comme il me l’avait dit, enfin à sa façon. Il restait juste de l’autre côté de la porte. Cela me gênait beaucoup. J’avais l’impression de séduire une femme marié devant son mari : ce n’était pas très loin de cette images tout compte fait. Ces deux après midi passé avec elle étaient sensationnelle. Je ne savais pas ce qui me séduisait chez elle, son apparence, son attitude ? Aucune idée… J’étais assez angoissé à l’idée d’être attiré par ce qu’elle était, une petite fille, d’un je serais l’esprit un temps soit peu perturbé et de deux, si son état s’arrangeais, est-ce que je l’aimerais autant que maintenant ? J’étais noyé dans un paquet de nœuds… J’aurais aimé en parler à quelqu’un mais qui ? Nobuko ? Non, c’était très déplacé je trouve. Parler de sa petite sœur et lui dire tout ce que je pensais d’elle, en prenant compte qu’elle pourrait en parler à Hizumi, ce que je ne veux pas du tout. Golf ? J’hésitais énormément, même s’il avait deviner que je m’amourachais de quelqu’un ; mes sourire béat me trahissait me disait-il. Soit, j’avais prit beaucoup de temps à approcher la chose. Vous comprenez que ce n’étais pas facile de dire littéralement : Je suis amoureux d’une folle ! Quoique en la connaissant, ce terme était une insulte pour moi. Ce fut rapide si je m’en rappelle bien. On mangeait tranquillement des plats emporté d’un fast-food et regardait la télé. Il avait passé la journée à sortir avec je ne sais qui et moi avec Yoru. Il y avait la publicité, alors j’en profitais, calmement, comme si j’annonçais une chose tout à fait normal :

_Golf… Tu as pu le remarquer que je fréquentais quelqu’un en ce moment ?
_Oui ! Et je suis bien content ! Toi qui te plaignais d’être seul !
_Oui, mais… Je ne suis pas vraiment avec elle puis… C’est la petite sœur de Nobuko…
_Honto ?!!! C’est génial, au moins on sait à quoi s’attendre ! dit-il enjoué alors que je m’enfonçais dans le canapé.
_Oui, mais… C’est pas tout…
_Quoi ? Tu as couché avec elle ????
_Mais non, puisque je te dis que je ne suis pas avec elle ! lui criais-je, m’ayant fait sortir de mes gongs.
_Ca n’empêche pas !
_Stop ! Laisse moi finir… Yoru elle s’appelle. Donc… Elle a eut un accident et mentalement elle est très perturbé et elle est dans un centre psychiatrique !

Je m’étonnais moi même de la vitesse avec laquelle je l’avais dite. Golf tourna la tête vers moi et leva un sourcil pensif, se repassant la phrase plus lentement sûrement. Quand, il vit la signification de mes mots, il écarquilla les yeux et faillit en lâcher son plat. Un gros silence nous entourait malgré cette télé qui crépitait. Ne pouvant plus supporter cet atmosphère oppressant, je cassais le silence en premier :

_C’est si grave que ça ?
_T’es si désespéré pour te faire une cinglée ?
_Dis pas ça ! Elle n’est pas cinglée…
_Excuse moi, j’ai du mal à te comprendre là… Yoru tu m’as dit, la sœur de Nobu, dans un hôpital psychiatrique et tu l’aimes ? C’est bien ça ?
_Oui, en gros… Mais elle est adorable, tu devrais la voir, une vraie petite fille trop kawaii…
_Je dis pas le contraire, mais elle a un problème dans sa tête si elle est là-bas… Tu t’en rends compte ?
_Oui… Mais… Est-ce que c’est ma faute hein !
_Non… Mais tu sais, je ne te critique pas dans le fond. C’est juste que ça m’a étonné… Mais, tu devrais essayer de te trouver des personnes posées, ce qu’elle n’ai pas… C’est mauvais tu sais ce genre de relation avec des gens qui n’ont pas un esprit stable, qu’ils soient interné ou pas… C’est pas très saint…
_Ouais, je sais… Mais je l’aime… grommelais-je comme un enfant.

Golf finit par me sourire et m’ébouriffa les cheveux avant de continuer à manger. Moi je respirais, content de lui avoir dit ce qui se passait, ne me sentant plus comme quelqu’un qui devait des aveux. Je pensais être tranquille, mais non ! Au bout de dix minutes, Golf ne put se retenir et me posa des milliards de question. La chose bien, c’est qu’on eut une soirée remplis et de partage, ce qui nous était pas arrivé depuis notre arrivé au Japon, que j’allais bientôt quitté en y repensant.



Merci pour vos comm's et jai msi deux chap car il ne se passait rien dans le 8 (et le 9non plus d'ailleurs)

Quoi Hizumi le petit ami de Yoru? Je ne m'y attendais pas du tout!!!! (la fille trop sincère...on y croit...) Bon ok, j'avais déjà lu le chapitre 8. J'avais dû tenir ma langue et m'empêcher de dire : ZUZU!!!! Ah!!!! Il était avec Yoru!!!! Par contre, le pauvre!!!! Il prend ultra cher lui!! Me demande si c'est pas lui qui mange le plus!!! Quoi que moi aussi, je prends cher mais bon... Ben écoute, continue mike, change là nous, je veux revoir ma ptite soeur moi!!! SUITE!!!