Mon défaut (terminée)

J’avais fait une semaine complète d’occupations qu’un chanteur avait à faire. Cela m’avait pas mal énervé, n’ayant pas trouvé une minute pour la voir. Golf le vit bien et ne me communiquait que des sourires désolé et un poil compatissant. Mais un matin, alors que je dormais tranquillement, je reçus un appel :

_Moshi… moshi ? avais-je répondu avec flegme.
_Hizumi desu…
_Nani ???!!! m’écriais-je complètement réveillé. Comment vous avez eu mon numéro ?
_Bon maintenant je pense que tu peux me tutoyer puis je n’ai pas cinquante ans non plus… Ton numéro ? Bah j’ai demandé à Nobu qui à demander à Ayumi, Ayumi à Yama et Yama à Golf… Ca te vas ?
_C’est si dur que ça???
_Ouais, enfin, je me serais pas casé la gueule si ce n’était pas important… Tu fais quoi là ?
_Je te parle, dans mon lis, vu que tu m’as réveillé, doshite ?
_Je suis au parc… Enfin si t’a le temps de passé car Yoru n’a d’yeux que pour toi, elle te demande sans cesse… C’est insupportable, elle me menace presque…
_Nani ? Je suis désolé, j’avais pas beaucoup de temps cet semaine…
_Je ne veux pas t’effrayer, mais tu sais… Avec ce genre de personnes, elles ont du mal à le comprendre ça… J’ai arrêter ma carrière pour elle, car elle devenait folle si elle ne me voyait pas souvent… La phrase est mal choisie, mais avec elle, si tu veux créer des liens, prépare toi à les tenir… Car chez elle c’est très douloureux…
_Mais ! Dans un mois je retourne en Thaïlande…
_K’so…
_Peluuuuuche ??? avait crié Yoru en son de fond.
_Aaah ! Non, aller casse toi, tu me gêne, râla Hizumi. Tu disais ? Tu repars en Thaïlande… Je le savais que c’était pas une bonne idée, pourquoi est-ce qu’elle ne m’écoute jamais Nobu ? C’est rien… Ca lui passera à Yoru, qu’est-ce que tu veux que je te dise ? me dit-il pas très convainquant. Alors ?
_Oui, j’arrive, laisse moi vingt minutes !

Je me préparais en vitesse te les retrouvait au parc. A croire que Yoru avait un radar ; je n’eut pas le temps de les voir qu’elle me sauta dessus me faisant tomber au sol. Elle frotta son nez contre le miens et fut attiré par le sac que j’avais apporté.

_C’est quoi ?
_Une surprise pour toi… Prend le…

Elle me fit le même sourire que quand je lui avais donné la pâtisserie. Elle sortit du sac une peluche Hamutaro que j’avais acheté il y a quelques jours, mais je n’avais pas trouver le temps de lui amener plus tôt. Elle le serra contre sa poitrine et partit. Je me relevais à moitié. Elle était devant Hizumi qui était à notre hauteur et lui montrait la peluche heureuse. J’avais presque envie de pleurer tellement elle était attendrissante, mais Hizumi me devança. Il les cacha tant bien que mal. Il fit signe à Yoru d’aller jouer un peu plus loin et vint m’aider à me relever.

_Merci d’être venu… T’es son calmant…

Je lui souriais mais comprenait tellement la peine qu’il avait dans le regard. Il souffrait de me dire cela car il devait se l’avouer. Trop gêné, j’allais retrouvé Yoru. Si seulement j’avais un appareil photo. Elle était accroupis dans l’herbe, tapant la tête de la peluche avec une pâquerette. Je m’assis face à elle et ne dit rien. Elle leva la tête et faisait un sourire jusqu’aux oreilles. Elle attrapa le Hamutaro, me le tendit et s’exclama :

_Il veut te faire un bisou !!!

Je lui offrait ma joue et elle le fit feindre me faire la bise.

_Il s’appelle Mike !
_Neeee ?! Pourquoi lui c’est Mike et moi Mickey ? lui demandais-je presque outré.
_Parce que lui c’est Mike et toi c’est Mickey !!!!

Sa petite bouille les sourcils froncé me persuada d’accepter cette injustice. Je l’avais quitté quelques instants pour cueillir une petit branche de sakura. Je pris délicatement quelques fleures du bout des doigts et lui caressait la joue avec. Puis, je laissait aller ma curiosité :

_Pourquoi tu n’aimes pas Nobu ?
_Parce que ! elle dit que c’est ma sœur, mais c’est pas vrai ! C’est une méchante qui dis tout à papa et maman et après il me gronde…
_Oh ! so ka…
_Il faut rien lui dire, hein! Parce qu’elle leur dit tout !
_Je ne dirais rien, promis !
_D’accords… Alors je vais te dire un secret, mais tu dois rien dire, ok ?
_Je t’écoute…
_Je suis une princesse et toi mon prince charmant et on doit avoir des enfants et vivre heureux comme dans les contes !!!! me fit-elle avec les yeux remplis d’étoiles.

Je lui fit un simple sourire béat et la serrait dans mes bras. Elle me frotta sa joue douce contre la mienne et me déposa un tout petit baiser dessus.

Moh j'arrive pas à ne pas trouver ton perso trop adorable et chou...Dommage que je sois uen fille méchante pour elle...Je me demande comment Mike va gérer la crise qui risque d'arriver déjà qu'au bout d'uen semaine elle ne tenait plus....Va falloir que tu remédies vite à ça mon grand!!! Suite ma puce!!!

Une demi semaine passa et j’étais de plus en plus angoissé à l’idée de retourner an Thaïlande ; le temps passait si vite au près d’elle. Je ne voulais pas la perdre… Surtout ces dernier temps, elle qui me voyait comme son prince de compte de fée. Ca n’était pas désagréable, car pour moi elle était la plus belle des princesses. On passait nos journées à ne rien faire ni dire, juste se faire des câlins et quelques baisers. Là, je n’attendais qu’une chose, la fin de l’émission en direct et courir au centre psychiatrique. Elle me manquait dès la première seconde où je la quittait. Tout se passait bien, l’interview se finissait par quelques questions banales auxquelles Golf répondait assez brièvement. Merci mon frère adoré ! Puis, le présentateur, à ma grande surprise, croyant que ce questionnaire était finis, il se tourna vers moi et me dit :

_Mike… Nous avons appris que vous aviez une petite amie, n’est-ce pas ?

Mon frère et moi échangèrent un regard assez surpris. Il me fit signe de répondre franchement :

_Hai…
_Elle est au Japon sur ce que nous pouvons savoir… Desu ne ?
_Oui…

Je commençais à perdre pieds et angoissé. Golf aussi n’avait pas l’air très rassuré en voyant le regard satisfait de cet homme. Il comprit que j’avais peur alors il prit les commandes :

_Où vous voulez en venir ?
_Bah… Cela doit pas mal décevoir certaines fan de votre frère, ne ? On ne vous interdis pas pour votre image d’avoir des petites amies ?
_Non… Il n’y a pas de règles ainsi faite dans notre contrat… On est libre de vivre notre vie…
_Oh… OK… se coucha t-il à la voix sèche de Golf. Une dernière question…
_Oui ?
_Est-il vrai, Mike, que cette jeune fille que vous fréquentez est une aliénée ?

Golf resta un moment silencieux, le regard en biais. La phrase ce qui me cloua au sol. Je tentais de garder un visage impassible, mais ce fut presque impossible. Je restais la bouche ouverte, cherchant quelque chose à répondre, mais rien ne sortait. Golf avait complètement changé d’expression de visage. Que devais-je faire ? Dire ? J’ai besoin d’aide ! Devais-je leur dire la vérité ? Nier ??? Golf se racla la gorge et daigna enfin parler :

_Je…
_Pourquoi ce n’est pas votre frère qui répond ?
_Ca reviens au même … Laissez moi parler… Je pense que cette histoire ne vous occupe pas quelque soit la fille qu’il fréquente…
_Mais c’est la célébrité, il est très dur de vous cacher…
_Là n’est pas le problème !!! Ce ne sont pas vos affaires ! Qui qu’elle soit, s’il est heureux avec elle, pourquoi avez vous besoin de poser ce genre de question ? En quoi cela va faire avancer les choses ???

Le présentateur n’insista pas à mon grand plaisir. Il lança une publicité et Golf en profita pour lui dire ce qu’il pensait de ses questions. Je le remerciais du fond du cœur. Je ne savais pas comment je m’en serais sortit. Il se leva, je fis de même et le présentateur vint voir mon frère qui fut à deux doigts de le violenter. Pourquoi réagissait-il aussi violemment ? Au début je me disais que c’était parce que j’étais son petit frère et qu’il voulait me protéger. Mais je ne put m’empêcher de penser aussi que c’était parce qu’il avait peut-être honte… On s’en alla et Golf ne dit pas un mot sur le chemin du retour. Puis, quelque chose me percuta soudainement l’esprit : Comment avait-il eut toute ces informations ? Connaissait-il l’identité de Yoru ? Je me précipitait au centre psychiatrique pour aller la voir et tenter de mettre au clair tout ça. Qu’elle bêtise je n’avais pas fait, il y avait une horde de journaliste à l’entrée. Je fut bombarder de question et prit en photo. Je réussis tant bien que mal à pénétrer dans l’établissement et qu’elle ne fut pas ma surprise en arrivant devant la chambre de Yoru. Hizumi se trouvait à l’extérieur, les yeux rivé sur le hublot. Il me lança un regard à glacer le sang quand il me vit. Il s’avança vers moi, remontant sa manche, près à me coller son poings, mais Nobuko arriva et l’arrêta. Elle fut comme un ange sauveur sortit de nulle part. J’avais vriament crut que j’allais y passer.

_Comment t’as pu ??? C’est de ta faute ! Petit con !!!!! s’écria t-il dans le couloir, attirant l’attention de tout le monde.

Nobuko le poussa plus loin et tentait de la calmer, mais je l’entendais m’insulter de tout les noms, faire des reproches, comme quoi c’était une mauvaise idée toute cette histoire que jamais j’aurais du approcher Yoru. Ces paroles me firent très mal au cœur. Ne jamais l’approcher, ni l’aborder ? Cette jeune fille qui illuminait mes journées ? Non, je n’aurais pu imaginer une vie sans elle… Mais, il avait raison, de quoi ? Je ne sais pas ? Je ne comprenais pas tout. Hizumi vint me prendre violemment par le bras et me traîna jusqu’à la porte de la chambre. Je regardais à travers le hublot et vit Yoru… Dans un camisole, le regard dans le vide. Mon souffle se coupa, je tournais la tête vers Hizumi qui s’il le pouvait m’aurait tué.

_A cause de ta notoriété, il y a des connards de journalistes qui sont venus nous faire chier ce matin… Elle a paniqué et elle s’est énervé… Elle a faillit en tuer un… Il est aux urgences car elle lui a éclater leur caméra à la con sur le crâne… Elle était calme, et ils sont venu foutre la merde ! Tu sais pourquoi ? Parce qu’elle passait du temps avec un petit chanteur de merde qu’est pas foutu d’être discret !!!!! me reprocha t-il.

Je baissa la tête. Oui. C’était de ma faute. Je m’en voulais. De la voir ainsi, à cause de moi… J’aurais aimé réparer les choses, mais je ne savais comment faire… Hizumi tapa du poings contre la prote, en larme. La seule chose que je fis, c’était de partir comme un voleur, dans l’incapacité totale de pensé ou réfléchir… Si je devais cité mon plus grand défaut… C’était elle. C’est ce que me dit Golf quand je fut rentré chez moi. Il m’expliqua que cette histoire avait tournée dans plusieurs émission depuis enfaîte déjà quelque temps et que j’avais une mauvaise réputation.

...Putain de chapitre...ça y est, ça commence à tourner tragique, il fallait s'y attendre. Mike n'est pas fautif ou peut-être si, dans le fait, d'avoir été trop naïf. Yoru n'est pas une fille "comme les autres", il aurait dû être plus discret. Maintenant, je ne sais pas comment il va pouvoir s'en sortir d'autant plus qu'il part bientôt...Suite!!!!!

La semaine se finit. Je ne quittait ma chambre que pour aller en répétition, pour aller manger ou autre chose de la vie quotidienne dont on pouvait se passer. Je m’en voulais tellement pour Yoru que je n’osais plus aller la voir. J’avait tellement peur de croiser Hizumi qui avait tellement de penser meurtrière à mon égard, puis cela m’avait brisé le cœur de la voir dans cet état, que je ne pouvais en supporter plus.
Je ne pouvais plus mettre un pied dehors sans tomber sur un journaliste qui m’harcelait de question à propos de Yoru. Alors je me cloîtrait à la maison, ne sortant qu’avec mon frère et quelques membre du staff… J’avais peur de les affronter, peur de voir ce que je lui avais fait.
J’étais dans une salle de danse entrain de répéter avec Golf une chorégraphie sous l’œil de Yamapi, Ayumi et Nobuko. La musique défilait, j’enchaînait les pas de danse, tout allait pour le mieux, je connaissait presque al chorégraphie sur le bout des doigts, alors que cela faisait sûrement deux mois qu’on la répétait, mais je n’était pas en rythme. Au début, Golf ne disait rien, mais il finit par en avoir marre de recommencer. Alors, il éteignit la chaîne, me secoua et me dit :

_Mais qu’est-ce qui t’arrive ? On a le concert demain je te le rappelle juste comme ça au cas tu aurais oublié !!!
_Je le sais… C’est bon… Excuse moi… On refais tout depuis le début et je te promets que ce sera mieux, pas un seul faux pas…
_Non, j’en ai marre ! On verra après ! Fait une pause !

Il s’en alla sur ces mots et alla rejoindre Yamapi. Moi je me laissait tomber sur le parquet de la salle. Puis sans comprendre des larmes tombèrent de mes yeux alors que je n’en voyais pas l’intérêt. Etai-ce la fatigue, ou Yoru ? Ou alors que mon frère s’en sortait toujours mieux que moi ? Je ne sais plus, mais j’avais besoin d’éclater. Je sentis deux mains me prendre par les épaules et me soulever. Je relevais la tête puis vit Nobuko et Ayumi. Elles me tendirent ensuite une tasse de thé et je m’assis sur une chaise qu’elles me proposèrent gentiment. Elles étaient vraiment adorables. Puis elles prirent à leur tour une chaise et me firent face. Je commençais à avoir un peu peur surtout en croisant leur regard.

_Qu’est-ce que tu as ? me demanda Ayumi.
_C’est Yoru, ne ?
_Tu sais… ce n’est pas ta faute ce qui est arrivé ? Nobuko m’a expliqué. Ne prend pas sur toi… Et tu devrais en parler, c’est mieux que te garder pour toi…
_Oui, elle a raison…
_Matteru !!! les arrêtais-je complètement noyé. Oui, c’est en partit à cause de Yoru. C’est bête, mais je l’aime vriament beaucoup, même si objectivement, c’est presque impossible de créer une relation stable avec elle et en plus ma notoriété. Mais bon… Je ne veux que son bien. Alors si je suis dans cet état, c’est parce que je me retiens d’aller la voir. Je ne veux plus qu’elle soit exposée ainsi de ma faute…
_Mais on s’en fou… souffla Nobuko.
_Mais Hizum…
_C’est un con ! s’exclama Ayumi.
_Euh… Pas tout à fait, mais oui… Tout ce qu’il a pu te dire, oublie, il ne le pensait pas vraiment. Il était simplement très inquiet pour Yoru… Il l’aime à en mourir, donc tu sais, il a tendance à vite éclater surtout quand c’est toi… Il est très jaloux. Et on en a parlé il n’y a pas longtemps. Elle va mieux tu sais, et elle veut te voir. Hizumi s’en veut de t’avoir jeté la dernière fois…
_Alors si on était toi, on prendrait notre petite veste et on irait la voir sur le champs…
_Vous croyez ?
_Allez, vas y… Golf est OK ! Puis il a dit que ça te fera du bien vu ce que tu donne aujourd’hui… me dit Ayumi en riant.
_Et tu répétera demain matin avec lui…


Je les remerciais, prit mes affaires et allait me rendre au centre pour aller la voir. J’avais l’estomac noué sur tout le chemin. J’avais de la chance, il n’y avait pas beaucoup de monde qui me pourchassèrent ; à part peut-être une ou deux fans. Arrivé devant le grand bâtiment qui ressemblait à une prison, je restais un moment silencieux, le cœur battant. Je prit une forte inspiration et entrais. Son visage… Ses rires… Son regard… Son sourire… Je m’impatientais à les revoir.

Oh!!! Pauvre Mike!!! Gambatte!!! Tu vas y arriver!!! Yoru, je te préveins si tu as fais un truc sadique à ton perso...ça va chier!!! On envoie Mike voir la petite puce alors y'a intérêt qu'ils se voient et pas qu'il se soit passé un truc!!! Je veux trop la suite!!! Allez écris!! Vitesse 2!!!

J’arrivais à la hauteur de la chambre et vit Hizumi avec une brique de jus d’orange devant la porte, regardant par le hublot. Je me raclais la gorge à mon arrivé. Il se décala de la prote et me foudroya du regard.

_Le perturbateur est de retour…
_Je suis vriament navré ! Je ne le dirais jamais assez…
_Rho… Je t’embête ! me fit-il en riant. Elle va mieux, enfin presque. Puis… Je t’ai engueulé mais il a faillis m’arriver la même chose avec elle. Bon ce n’était pas pire que toi, je n’ai pas la même cotte au niveau des média. C’était sur le coup de la colère. On touche à me petite puce et je sors de mes gongs.
_Je te comprend… C’est une vraie perle… Tu n’es pas avec elle ?
_Non… deux jours qu’elle ne veut pas me laisser entrer tant que je n’ai pas ramené Peluche…

Il me fit u clin d’œil et passa une carte dans une fente disposé près de la porte pour m’ouvrir. J’entrais. Elle bondit du lit et vint me sauter dans les bras. Je m’écrasais au sol, Yoru sur le ventre quine voulait plus me lâcher. Je plongeais mon visage dans son cou et m’enivrais de son odeur. J’aurais pu rester des heures ainsi. On finit par quitter le sol et nous allions sur son lit. On passa la fin d’après midi à aire des choses sans intérêts et bien ennuyante. Mais elle s’amusait et j’était près d’elle, tout ce que je voulais. Un moment, je la divertissais en faisant disparaître un chewing-gum avec quelque jeu de main. Elle poussait des cri de joie, admirative de ce petit tour de magie. Puis elle me demandait encore et encore de le commencé pour en être tout aussi émerveillé à la fin, alors que ce n’étais pas grand chose. Puis, humain, j’en eut marre. Alors je fit disparaître ce foutu chewing-gum et ne comptait pas recommencer. Yoru frappa dans ses mains et me fit son tuant :

_Encore ! encore !
_Ah non ma chérie… Je ne peux plus… Il a vriament disparut… Je ne sais plus où il est… dit-je sans aucun talent pour la comédie.
_Honto ? Il est où ? me fit-elle avec une petite moue.
_Bah je ne sais pas…

J’étais cruel. Elle se mit à regarder autour d’elle. Soulevant l’oreiller, une partie de la couette, sous elle, en dessous du lit, puis vint vers moi, fouilla dans mes poches de mon sweat.

_Ah non… Il n’est pas là…
_Bah non… lui dis-je amusé et attendrie.

Elle souleva mon t-shirt, puis en profita pour me tâter le ventre du bout des doigts.

_Mais tu las mis où ?
_Il a disparut !
_Il n’est pas là ?

Elle s’attaqua à mon pantalon. Je reculais et la repoussais en rigolant. Alors elle ! Elle n’était pas si innocente.

_Non ! Il n’est pas là ! Dis ton papa et ta maman ne t’ont pas dit de ne pas toucher à ça sans permission ?
_Hi ! hi ! Gomen… Mais je veux retrouver le chi-gum !
_Tu sais tu t’es une vraie warumono… Ma petite warumono…

Qu’est-ce que je n’avais pas dit là… Etait-elle si susceptible que ça ? En tout cas, quelle que fut la raison sur le moment, elle me chopa à la gorge, prête à m’étrangler. Je tentais de me dégager, mais elle cachait une certaine force. Je sentait mon cœur ralentir, la respiration me manquait. Je remerciais le ciel qu’Hizumi nous surveillait. Il entra en trombe dans la chambre et hurlait après Yoru en essayant de la détaché de moi. Puis des homme tout de blanc vêtus vinrent lui injecter des sédatif. Je pus respirer normalement, mon cœur qui reprenait ses battement régulier et calmes. Yoru ne cessait de crier :

_Ottosan !!!! Tu n’avais pas le droit !!!!!!! Tu n’es pas mon père !!!!

Je ne comprenais rien. Je sortit du lit et laissais les spécialistes la calmé. Ils la maintenait allongé dans le lit, à deus sur elles, de gros bras. Elle pleurait à chaude larmes. Cela me faisait si mal au cœur. Elle finit par s’endormir et les salariés nous laissèrent moi et Hizumi dans la chambre. J’étais pétrifié et me massais le cou encore douloureux.

_Qu’est-ce qui s’est passé ?
_J’en sais rien… J’ai dit un truc et elle a changé d’attitude si subitement…
_Tu lui as dit quoi ?
_Ano… Je crois que c’étais un truc du style : ma petite warumono…
_Ah… So ka… C’est une des phrases ultime à ne pas dire…
_Comment je pouvais le savoir ? Tu ne m’as pas prévenu…
_Je ne pensais pas que tu sortirais exactement la même phrase que son père…
_Nani ?
_Il l’appelait toujours comme ça , « ma petite warumono »…
_Je suis désolé…
_Arrête d’être désolé alors que t’as faillis crevé…
_Ottosan… Okasan ??? murmura Yoru dans son sommeil.

Hizumi et moi échangèrent un regard bien stupéfait. On se rapprocha d’elle, puis elle évoquait certaine chose. On ne comprenait pas tout, enfin surtout moi, Hizumi semblait moins sceptique. Il lui caressait le bras et tentait de la détendre.

_Yoru ? Genki ? lui chuchota t-il.
_Non… Ce n’est pas ici…
_Mike… On a tenter de faire un truc une fois… on l’avais mis sous hypnose et on a essayer de lui rappeler ses souvenirs, mais sans grand changement… Tu ne veux pas essayer toi ?
_Je dois faire quoi ?
_Parle lui… Pose lui des questions, savoir ce qui se passe, où elle est.
_D’accord. Yoru tu m’entends ?
_Ottosan ?
_Iie… Mike desu… Où tu es ?
_Je… Je vois des gens… Ils sont tous très froids… Ca roule… La fenêtre !
_Tu es dans un… train ? dit-je tout en regardant Hizumi qui laissait coulé des larmes, impassible.
_Je crois… Il fait chaud… Okasan…. Pourquoi ?
_Pourquoi quoi ???
_Pourquoi tu dors ? On est arrivé…

De la lumière, blanche, aveuglante… Okasan… J’ai peur… Réveille toi… Ottosan !!! Arrêtez de dormir ! Il fait froid… J’ai mal à la tête… Je ne peux plus bouger…

Je soufflais voyant que cela ne servait à rien. Hizumi me dit d’arrêter. Je regardais l’heure de ma montre et me rendit compte qu’il était bien tard. Or, j’aurais voulu rester près d’elle. Hizumi me rassura que ce n’était rien et que je devais rentrer, lui ayant parler du concert le lendemain. Je déposais un baiser sur le front de Yoru qui était en sueur et m’en allait

Moh!! Je savais que cela serait triste!!! Je le savais qu'il y aurait un truc!!!! N'empêche heureusement que Zuzu est là pour intervenir!!! Pauvre Mike, Yoru a une force herculéenne malgré l'image innocente qu'elle renvoit. Je redoute vraiment le départ de Mike...Je ne sais vraiment pas comment cela va se passer. Allez la suite ma puce!!!

Oh mon dieu… Du sang… Je… Je n’arrive plus à respirer… Et j’ai mal… Très mal…

_Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!!! hurlais-je comme si je tentait de le faire depuis une éternité mais que rien ne sortait.

Je regardait autour de moi. Mais où étais-je ? Ottosan… Okasan ????

_Yo… Yoru ??? Genki ???

Zuzu… Ma crevette… Oooh… Ma tête…

_Hizumi… J’ai mal…
_Où ?
_A la tête ? Je suis où exactement ? Et mes parents ? Nobu ?

Il me regardait comme si je venais d’une autre planète. Et là, je fut frapper par des images horribles. Le train, l’accident, papa, maman… Mort… Ils sont morts… Je les revoyais, le crâne explosé contre les vitres, du sang partout. L’odeur de souffre et d’essence. Non ! Non !!!!
J’explosais en larme. Tout me tombait dessus comme un tsunami. Je ne comprenais rien. Cela s’accélérait, que des images, des moments de ma vie depuis cet accident. Je voyais un film en avance rapide. C’était insoutenable. Mon cœur battait si fort, n’ayant pas de place, oppresser.

Hizumi m’avait appelé quelques heures après que je sois rentré. Les nouvelles n’étais pas très bonne. Yoru aurait fait un malaise et était sous perfusion et respiration artificielle. Je ne comprenait rien. Etait-ce encore de ma faute ? Qu’avais-je fais ? Si elle mourrait ? Je… Non, je ne veux même pas imaginer. Je lui avait presque raccroché au nez et vidait mon corps de larme. J’aurais aimé en parler à Golf, mais vu dans la colère dans laquelle je l’avais mis, je ne pense pas qu’il m’aurait écouter. Je ne fermai pas un œil de la nuit, trop angoisser. J’envoyais sans cesse des message à Hizumi qui me disait que rien n’avait évoluer. Je ne voulais pas la perdre… Je me sentais si faible, dans ma chambre à simplement prier pour elle et pleurer comme un gosse ! J’aurais décrocher la lune s’il le fallait… Le lendemain, je fis tout les efforts tu monde pour réussir à faire un chorégraphie respectable. Je n’avais pas demander de nouvelle à Hizumi, trop nerveux et ne voulant pas gâcher le concert pour que mon frère n’ai pas honte de moi.
Je ne pouvais pas assurer le live. J’étais pas en état du tout. Yoru hantait mes pensées. Mais il fallait que je le fasse, pour mes fans, mon frère… Yoru… Même si elle ignorait tout de ce que je faisais. Après un long moment de méditation enfermé dans les toilettes, je me décidais à sortir et assurer ce concert. Toute les paroles que je dirais, les pas de danse, je le ferais pour elle et personne d’autre… Si seulement tu pouvais être là et me voir. C’était stupide, mais je portait un t-shirt avec le personnage si célèbre des Studio Disney : Mickey Mouse. J’avais l’impression de la voir déjà morte… Golf vint me motiver et me calmer avant le concert et on se lança. Le show se passa à peu près bien si on enlevait les larmes que je versais à certaine chanson. A la fin du concert, je voulais aussi mettre fin à une chose. Golf était au courant. On arrêta la musique et je me lançait, face à tout le monde :

_J’ai pu voir qu’il y avait pas mal de journaliste dans cette salle qui passaient leur temps à me pourchasser pour avoir des choses croustillante à dire sur ma vie privé… Oui, j’aime quelqu’un, j’ai une petite amie… Quelle qu’elle soit, je l’aime, qu’elle soit difforme, perturber ou « normale » comme vous vous considérez, rien ne change pour moi ! C’est une personne humaine qui mérite énormément de respect…

Puis, subitement, je ne pouvais plus contenir mes larmes. Golf vint me tapoter le dos, nous saluâmes la salle et partir sous un tonnerre d’applaudissement. J’attrapais une serviette que l’on me tendait, m’essuyais le visage couvert de sueur et de larmes.

_Mickey… me fit une voix si faible que je crut à un murmure d’outre tombe.

Je relevais ma tête et elle était là. Elle avait une petite mine et était dans un fauteuil roulant, mais elle était là… Hizumi qui la poussait, s’en alla et nous laissa seul. Je me sentais trembler de tout mon être et me laissait tomber à ses genoux, pleurant toutes les larmes de mon corps sur ses genoux. Elle se mit à rire avec difficulté et me releva le visage.

_Tu me fais quoi là ?
_Tu as le droit de sortir de ton établissement ?
_Oui… Enfin… Pour l’instant… Ils veulent attendre que j’aille mieux pour retourner là où je vivais…
_Nani ?
_Tu le remarques même pas ? Je me rappelle… De tout…
_Honto ?
_Ouais… Et je ne sais pas par quel miracle, mais je suis « guérie »…
_Oh… Donc… Tu te rappelle que toi et Hizumi…
_Ouais, de tout je t’ai dit…
_Je comprends…

Je la regardais comme si c’était la dernière fois que je la voyais.

_Qu’est-ce que tu comprends ?
_Que bah… Tu vas aller avec lui…
_Eh ! fit-elle avant de tousser ayant trop poussé sur sa voix. J’ai retrouvé la mémoire… Mais pas perdu mes sentiments… J’était peut-être un peu tordu quand tu m’as séduite, mais je le suis toujours…
_Et Hizumi ?
_C’est un grand garçon… Il comprend LUI… Et il s’y étais déjà préparer il m’a dit… Il a aussi ajouter que je serais mieux avec toi, tu es une chose de bien pour moi, un remède à mes blessures… Il veut que je sois heureuse… Donc c’est avec toi Mickey…

Je ne savais plus quoi dire. Elle me serra mes mains et je finis par l’enlacer et lui dire combien je l’aimais… Ce fut le début d’une relation que je n’oublierai jamais.
Mon seul défaut est d’avoir été séduit par une fille qui était perturbée mentalement, mais c un défaut que j’affectionne et dont je suis fier…

Oh!!! C'est fini!!!!! J'avoue que je trouve court pour le coup...tu m'as trop habituée à des fics longues!!!! Sinon, j'ai bien aimé l'idée de celle-ci, normal vu que j'avais pensé à la même chose mohahaha...ça ne pouvait être que bien ( auto-lançage de fleurs...)
Allez un point pas négatif mais bon...j'avoue que je m'étais accrochée au personnage de Yoru et à la fin...ça m'a fait bizarre...j'ai eu un peu de mal. Pour moi , ce n'était pas Yoru...Enfin bon, tu vas me dire : Mais c'est normal!! Elle est redevenue elle-même!!! Je sais déjà tout ça mais bon...
T'inquiète pas cela ne change pas l'idée que j'ai eu de ta fic, et je le trouve très bien. Continue d'écrire petite puce!!!!

Merci bcp ^^